mercredi 13 août 2008

La politesse/ famille décalco

Désespoir dit-il
politesse du désespoir dit-elle
personne dit-il
toi-même dit-elle










Un impère de janvier 2002

J'ai senti une main sur mon épaule, j'étais là debout face au trou et ils faisaient descendre le cercueil...
mes yeux regardaient mais je n'étais pas là une sorte d'illusion d'optique le trou s'avançait vers moi d'ailleurs
ma mère était à mes côtés mais droguée elle ne disait rien elle était ailleurs également... finalement il s'agissait bien de la main de mon frère qui se tenait derrière nous...
Je ne voulais pas voir, ni admettre, j'avais de la colère, il est mort au début de sa retraite , la maison pas finie de payer, il ne nous a pas dit aurevoir, il n'a rien dit, la veille il m'avait fixé droit dans les yeux et j'avais compris. La cérémonie était une mascarade.
les textes pseudo religieux déclamés m'étaient étrangers et vulgaires(on avait demandé un truc minimum vis-à-vis de sa famille à lui, ses soeurs notamment et puis mon frère avait écrit un texte et quelques textes païens plus adéquats...) Il était la dedans dans la boite, les fleurs sur le couvercle étaient outrancières.
Rien ne correspondait à ma douleur, rien de personnel, tout est simulation ici.
Et puis ils sont venus ah les cons! ils sont venus boire un thé chez nous les belle-soeurs en fourrure, celle là Jeanine toute fripée faussement élégante, un tableau expressionniste allemand dans toute sa noirceur, ces gens qui parlaient sans rien dire, c'était atrocement pénible, j'avais la rage. Quelle saloperie!

Une apres-midi une voiture m'accroche en reculant et mon phare se brise, apres constat j'ai dans l'idée de demander conseil à mon paternel... merde...
Dans mes rêves il est revenu sanguinolant, affaibli comme au temps de sa maladie mais je rêvais qu'il revenait après son enterrement et qu'il avait survécu à sa mort, il le disait lui même...



 

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